Prénom : Valarel
Race : Elfe Sylvain
Sexe : Masculin
Age : la vingtaine en âge Humain
Taille : 1m90
Physique : Comme la plupart de mon espèce, je suis plus grand et plus mince qu’un humain adulte. Mes oreilles se terminent en pointe et sont couvert par de longs cheveux bruns, de la même couleur que mes yeux d’ailleurs. Coté visage, j'ai les traits très fins et un nez aquilin que je tient de mes parents. Ma peau est très claire et un tatouage orne mon épaule gauche, marquant mon passage en tant qu’ adulte dans la société Elfique.
Caractère : J’aime la tranquillité, l'étude, la réflexion, l'analyse, et la méditation. Je suis donc très peu porté sur les affaires sociales qui m’exaspèrent, je passe le plus clair de mon temps seul avec le vent et la nature pour seul compagnie. Je suis également d’une grande méfiance envers tout ce qui m’est étranger et peut faire preuve d’agressivité.
Habillement : Passant mon temps dans la forêt nourricière, j’ai bien évidemment choisis de porter des couleurs permettant de m’y fondre à ma guise. Je suis donc entièrement habillé de vert et de brun, la plupart des pièces étant en cuir. Je porte également une cape d’un vert émeraude doté d’un capuchon.
Équipement : J’ai toujours mon arc à portée de main, c’est une superbe pièce que j’ai taillé moi-même un soir de pleine lune dans un vieil if centenaire. J’ai également un carquois portant le blason de ma famille et une épée, crée par le vieux forgeron de notre clan, très légère, mais redoutablement efficace.
Pouvoir : Aucun
Aptitude : sait écouter les voix des arbres, du vent et et la nature, très bon archer et est très agile comme tout ceux de son espèce.
Clan : Neutre
Histoire personnelle :
Je suis né dans un petit sanctuaire Elfique sur la partie verdoyante de Vaalnor, dans un autre monde. J’ai grandi et vécu selon les préceptes de notre clan, depuis tout jeune je préférais être seul à vaquer dans mes pensée, ce qui me valu le surnom de " Inisäe " ce qui veut dire en langage commun « celui qui murmure au vent ». Comme tous ceux de notre peuple, je m’entrainais au tir à l’arc et au maniement de l’épée, car notre clan était en guerre contre des barbares humains venant des grands froids de Vaalnor. C’est ainsi que passa ma jeunesse, rythmée entre les entrainements, les escarmouches contre les humains, et le temps que je passais, isolé. A force d’être au contact de la nature, il me semblait entendre des voix me parvenir depuis des temps oubliés, des voix des nos ancêtres, des voix de la nature elle-même. J’appris à écouter ces voix, j’appris à entendre les murmures du vent et de la forêt, et au fil du temps je fus capable d’être au courant d’événement se passant à des lieux à la ronde.
Mais un jour alors que j’étais en train de méditer sur mon endroit favori, je sentis une grande perturbation secouer la forêt, c’était comme une énergie qui souillait la nature elle-même. Bien décidé à découvrir, et le cas échéant anéantir cette menace, je me dirigeai vers la source de cette agitation. Ce que je découvris dépassa ma compréhension : au sol se trouvais une sorte d’énorme trou béant d’où émanait une énergie impressionnante. M’approchant avec méfiance de ce puits non naturel, je fus bientôt en mesure d’en estimer les dimensions ; il faisait au moins dix pas de circonférence et semblait sans fond. De toute ma vie je n’avais jamais rien vu de tel. Soudain il y eut comme une secousse sismique provenant de cette anomalie, le trou s’agrandit soudain et je fus projeté en son centre. Le temps parut s’arrêter durant ma chute vers l’obscurité, secoué dans tout les sens, je finis par perdre connaissance.
Lorsque je repris conscience, j’étais aux abords d’étranges constructions apparemment en pierres haut d’une centaine de mètres, dans de grandes allée également en pierre des gens accoutré d’une manière très étranges se déplaçaient sans même faire attention à ma présence.
Désorienté par cette scène, je me précipitais vers la forêt qui jouxtait ces constructions. Une fois plus à l’aise parmi les arbres je me mis à réfléchir ; je n’étais pas dans mon monde….ou alors pas dans la même époque. Perplexe je voulus interroger la nature elle-même, mais aucune réponse ne me vînt, les arbres paraissaient avoir été rendu silencieux, comme si leur essence même avait été condamné. Allant d’arbre en arbre, je constatais en chacun d’eux comme un silence forcé, lorsque soudain un léger murmure me parvint.
Reprenant espoir je me dirigeais vers un vieux chêne trônant majestueusement au milieu de la forêt, et effectivement sa voix résonna en moi, apaisant mon inquiétude. L’esprit de l’arbre me raconta l’histoire de ce monde où jadis des Elfes vivaient, respectant la nature et les traditions. Il me conta la disparition au fil des guerres de ceux de mon espèce et la domination des hommes, il m’expliqua que les humains avaient aujourd’hui un esprit de métal et de rouages, ne se souciant plus des choses qui poussent sauf dans la mesure où elles leur servent sur le moment. Le questionnant sur ce que je pensais être un portail entre monde, il m’informa que je n’étais pas le seul à l’avoir traversé, en effet d’autres créatures avaient passé ce portail, déclenchant une guerre entre des mages noirs et leurs opposants. Apparemment les forces de l’ombre avaient été vaincues et un conseil de dirigeant fut formé par les vainqueurs, mais même si le bien avait triomphé, la société humaine continuait de s’enfoncer dans son œuvre de destruction de la nature.
Dégouté par ce monde égoïste et aveugle, je me jurais intérieurement de faire mon possible pour réveiller les esprits de la forêt et de les protéger contre la cupidité humaine, tout du moins avant de retourner dans mon propre monde.